Les étudiants en masso-kinésithérapie apportent leur contribution au Ségur de la Santé

Le 17 mai 2020, le gouvernement a annoncé une grande concertation nommée “Ségur de la Santé”. Celle-ci a pour but de repenser le système de santé, “tirer les enseignements” et “imaginer le monde d’après” lié à la crise de la COVID19.

L’ensemble des organisations représentatives de la masso-kinésithérapie, par l’intermédiaire d’un communiqué de presse conjoint, ré-affirmait le 26 mai dernier notre importance en tant que maillon essentiel du système de santé. Il annonçait également la mise en place d’Etats Généraux pour recueillir l’avis de tous : étudiants comme professionnels. 

La FNEK a alors lancé une consultation de son réseau et organisé des temps d’échanges avec les étudiants. Trois sessions de débats se sont tenues afin de construire ensemble nos propositions. Celles-ci ont pour vocation d’améliorer les conditions de vie des étudiants et des professionnels, tout en enrichissant l’exercice de la kinésithérapie sous toutes ses formes, dans le but de participer à la construction de notre futur système de santé. 

Ces temps forts nous ont permis de rédiger une contribution, alliant positions historiques de la FNEK et nouvelles propositions suite à la crise sanitaire. En parallèle de notre participation aux Etats Généraux de la kinésithérapie, nous attendons de pouvoir la porter au Ségur de la Santé.

Lors de son lancement le 25 mai, Olivier Véran a annoncé la création d’un groupe de réflexions autour des enjeux étudiants. Une semaine plus tard, nous restons sans nouvelles. 

La FNEK, en tant que seule organisation représentante des étudiants en masso-kinésithérapie, rappelle la nécessité d’être inclue à ces discussions afin de porter la voix des professionnels de demain.

Ainsi, les 12 000 étudiants en masso-kinésithérapie de France, par l’intermédiaire de la FNEK, demandent :

  • une revalorisation des indemnités de stage et un accès aux primes
  • des actions concrètes pour assurer le bien-être étudiant et professionnel
  • un financement à frais universitaires de la formation en masso-kinésithérapie
  • une revalorisation du métier de masseur-kinésithérapeute salarié en matière de salaire et d’attractivité
  • l’intégration du développement durable dans les politiques de santé et sa promotion dans le formation en masso-kinésithérapie
  • une plus grande démocratie sanitaire intégrée au système de santé et à la formation
  • une intégration pleine et entière de la formation en masso-kinésithérapie à l’université
  • une reconnaissance du diplôme d’état de masseur-kinésithérapeute au grade universitaire de Master
  • la reconnaissance de nouvelles fonctions hospitalo-universitaires
  • la création de pratiques avancées réalisables en masso-kinésithérapie, incluses dans la formation initiale et réalisables en formation continue
  • un développement de l’accès direct en masso-kinésithérapie
  • une pérennisation du télésion en masso-kinésithérapie au-delà de l’état d’urgence sanitaire
Aller au contenu principal