Le programme Erasmus+

Le programme Erasmus+ est très large et couvre de nombreuses possibilités pour les étudiant·e·s notamment. Cette page a pour objectif de vous donner les clés pour comprendre ce qu’est Erasmus+, et pour découvrir les actions et les opportunités permises par le programme. Cliquez sur les liens ci-dessous pour accéder directement à la partie concernée.

Erasmus+ est un programme porté par la commission européenne, dont les objectifs sont notamment :

Le programme Erasmus+ vise à :

Les pays programmes

Ce terme qualifie les pays qui ont accès à la totalité des possibilités du programme, et pour lesquels les mises en place de projets sont facilitées. Ce sont les 27 pays membres de l’Union Européenne, ainsi que la Norvège, l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine, la Turquie et la Serbie. Le Royaume-Uni ne fait plus partie des pays participants depuis le Brexit.

Les pays partenaires

Ce terme qualifie les pays hors du programme mais qui peuvent constituer une destination pour un projet Erasmus+. Ce sont des pays du monde entier qui ont des spécificités en fonction des types de projets. Ces pays auront des fonds particuliers et ne pourront pas faire partie de la totalité des projets, par exemple.

Pour remplir ses objectifs, l’Agence Erasmus+ met en place notamment deux actions-clés : la mobilité des individus et les projets de coopération.

Les programmes Erasmus+ sont d’une durée de 7 ans. La dernière programmation, s’étalant de 2014 à 2020, vient de s’achever et laisse place au programme 2021-2027. Avec de nouvelles actions et de nouveaux moyens, le programme a évolué pour favoriser l’inclusion des personnes, et soutenir la transition écologique. Cette vidéo de 3 minutes vous permettra de connaître toutes les spécificités de ce nouveau programme.

La Charte Erasmus pour l’Enseignement Supérieur (ECHE) constitue une étape préalable et obligatoire à la participation des établissements d’enseignement supérieur (université, IFMK, etc.) aux différentes actions du programme Erasmus + pour la période 2021-2027. Un appel à proposition est effectué tous les ans. Une fois intégré au programme, la charte est valable jusqu’à la fin de la programmation. Cette accréditation permet de se projeter sur le long terme dans le programme Erasmus.

Il est possible pour des établissements d’enseignement supérieur de se regrouper en consortium pour faciliter la mise en place des projets, toucher davantage de monde et bénéficier plus facilement de subventions (par exemple plusieurs IFMK d’une même région). Cependant, tous les établissements faisant partie du consortium doivent posséder leur charte ECHE de façon individuelle.

Les associations qui ne sont pas des établissements d’enseignement supérieur, comme la FNEK ou les Bureaux des Étudiant·e·s, n’ont pas besoin de charte pour mettre en place des projets de mobilité.

L’objectif de cette action-clé est d’intégrer un séjour d’étude ou une expérience professionnelle dans la formation initiale des étudiant·e·s. Pour cela, Erasmus encourage l’envoi des étudiant·e·s en séjour d’études (dans un établissement d’enseignement supérieur partenaire) ou en stage (dans un terrain de stage, salarié ou libéral, institut de recherche, et tout autre lieu de travail pertinent) en Europe ou à l’international.

Pour participer à cette mobilité, il faut être étudiant·e, partir dans l’un des 33 pays participants au programme Erasmus+, ou bien dans un pays partenaire à l’international, partir pour une durée de 2 mois à 12 mois, et remplir un document de valorisation et de reconnaissance de la mobilité.
La mobilité étudiante donne lieu à une bourse pour financer une partie du séjour et du déplacement. Une mobilité d’étude peut durer de 2 mois à 1 an dans un établissement, mais seulement à partir de la 2ème année d’étude. Une mobilité de stage peut avoir une durée minimale de 2 mois à 12 mois et peut s’effectuer à partir de la première année d’études.

C’est l’une des possibilités proposées par le nouveau programme. C’est une mobilité individuelle qui comprend obligatoirement une mobilité physique et des activités virtuelles avant, pendant ou après la mobilité physique. La durée de la mobilité physique est de trois mois minimum pour une mobilité d’études et de deux mois minimum pour une mobilité de stage.
Un accord bilatéral est requis et la mobilité doit permettre de valider 3 ECTS minimum. Cette mobilité peut se faire en Europe ou à l’international. Dans une stratégie d’inclusion, elle s’adresse notamment aux étudiant·e·s de milieu défavorisé, ceux en situation de handicap ou qui ont des contraintes familiales ou professionnelles (étudiant·e·s-parents, étudiant·e·s SHN).

Une mobilité hybride simple se base sur un échange entre deux établissements alors que le programme fait collaborer trois établissements minimum issus de pays faisant partie du programme. Le programme intensif hybride permet également une mobilité physique plus courte (de 5 à 30 jours). Le programme fait intervenir au minimum 15 participants pour valider 3 ECTS au minimum. Tout comme pour la mobilité hybride simple, la bourse Erasmus+ sera versée uniquement lors de la mobilité physique.

C’est une démarche de projet beaucoup plus globale, qui n’inclut pas forcément de la mobilité. Trois acteurs minimum (qui peuvent être des établissements, associations ou collectivités locales, etc.) répartis sur 3 pays différents du programme vont devenir partenaires pour remplir un besoin, une thématique commune, comme le bien-être ou la citoyenneté. Ils peuvent établir cette coopération dans le cadre d’échanges de pratiques, mais aussi de développement d’outils par exemple. Ces projets durent de 1 à 3 ans et il faut que la thématique choisie s’inscrive dans l’une des priorités européennes (présentes dans le guide du programme). 

Un exemple qui est souvent repris pour illustrer cela, est la création d’un serious game par un institut de kinésithérapie de France qui était le porteur du projet, et qui s’est allié avec des universités d’Espagne et du Portugal pour concevoir un outil pédagogique numérique. Le but était de permettre à ses étudiant·e·s d’enrichir leurs pratiques de diagnostic clinique, pour aller plus loin que les cours dispensés et les stages pratiques.
Pour valoriser ce projet, ils ont organisé une compétition virtuelle avec une cinquantaine d’étudiant·e·s et une vingtaine d’enseignants de 11 nationalités différentes.

Pour aller plus loin, nous vous proposons de consulter deux vidéos, d’une durée plus conséquente. Dans la première vidéo, vous retrouverez les étapes pas à pas pour mettre en place son projet et bien débuter avec Erasmus+. La deuxième vidéo développe les possibilités permises par le programme Erasmus+ sur le domaine de l’enseignement supérieur.

Aller au contenu principal